Je pense que d'avoir une opinion universelle sur tous les cas, sur la question de la liberté des orientations est une erreur.
Aussi, je préfère parler de «distribution» relationnelle pour parler de la dualité ou la multiplicité occasionnelle, permanente ou intégrée des partenaires dans une relation amoureuse ou sexuelle. Ça a l'avantage d'être un mot neutre au regard des connotation et résout le problème que ça n'a pas de sens de parler «d'orientation» sur le nombre des partenaires, en plus d'avoir l'avantage de naturellement suggérer une possibilité de variance dans le temps.
Vivre une vie sexuelle marginalisée comporte toujours un certain nombre de choses qui sont des choix, et un certain nombre de choses qui sont des contraintes.
Et c'est important de reconnaître que nous n'accordons pas tout.es la même importance respectives aux choix et aux contraintes.
Sinon, il y a un problème important à cet argument :
- Proposant.es du contraintisme a écrit:
Il est important de respecter les personnes MOGAI parce que leur différence n'est pas le résultat d'un choix
Le problème, c'est que le fait que ce soit ou non une question de choix est, finalement, une question de science à laquelle la réponse n'est pas encore claire. Et c'est trop risqué que la science finisse par invalider l'argument en prouvant, finalement, que la déviance est un choix.
Non, il faut que le respect des personnes MOGAI soit du au fait que nos déviances sont bonnes et nous aident dans notre poursuite du bonheur.
Sinon, tes critiques du lesbianisme politique ont beau être valides et bien méritées, affirmer que les lesbiennes politiques ne sont pas des vraies lesbiennes, c'est PAS correct.
Pis si une personne pratique l'abstinence depuis suffisamment longtemps pour ne plus ressentir d'attirances sexuelles, ça se peut, et si la personne dit «je suis devenue asexuelle a force de pratiquer l'abstinence», ça se peut aussi, pis si c'est vrai (et il faut croire la personne sur parole) alors elle est devenue une vraie asexuelle.